Je voulais réagir à votre dernier podcast sur la femme enfant. J’avoue me reconnaître par le passé dans bon nombre de ces traits, et ce qui a été d’une grande aide pour moi ce fut le mariage. Avec mon mari, nous vivions ensemble depuis plusieurs années mais nous ne nous étions jamais mariés (et pas non plus convertis d’ailleurs). J’étais toujours indépendante et avait tendance à ne pas forcément accepter les décisions de mon compagnon, quitte à nous disputer ou avoir des moments plus énervés, distants ou froids. Objectivement et rétrospectivement, je me trouve sotte dans tous ces comportements et le moment de notre mariage a vraiment été un tournant. J’ai vraiment pris à cœur la soumissions due par la femme à son mari et je l’ai acceptée au moment du mariage. Et au lieu de lui en vouloir pour un rien, j’ai appris à lui faire confiance et à dire oui. J’ai appris également que je ne pourrais pas avoir forcément tout ce que je voudrais et comme je le voudrais, parce que lui aussi faisait des compromis pour moi. Je trouve que cette soumission est mal perçue dans notre société mais est tellement importante, c’est la même soumission que nous devons à notre sainte mère l’église et qui n’est pas aveugle pour autant (il n’y a qu’a voir le combat pour la messe). L’obéissance n’oblige en effet que si l’ordre est légitime, un ordre qui ordonne au mal n’a en effet pas à être suivi. Une fois que j’ai compris cela, cela m’a permis d’accepter bien plus volontiers cette soumission car je savais qu’elle était ordonnée au bien.